La adidas GLITCH à la loupe | Testé et écrit par Jorma_XIV
Beaucoup de choses ont été écrites et racontées sur la nouvelle et mystérieuse GLITCH de chez adidas. Mais personne n’a pu l’observer en détail et donner une description précise de la chaussure. Mais ça, c’était avant.
Nous avons invité l’heureux propriétaire et fana de chaussures de foot Jorma XIV à partager ses impressions sur cette nouvelle chaussure. Alors mettez vos lunettes car il y a pas mal de lecture à suivre, mais je peux vous garantir qu’une fois que vous serez arrivé à la fin de cet article vous connaîtrez tout ce qu’il y a à savoir sur ce concept. Installez-vous confortablement, et bonne lecture !
Tout d’abord, commençons par les boites. Liées entre elles tel un parfait cadeau de Noël par un ruban GLITCH, trois boites contiennent l’article. En défaisant le nœud vous vous rendez compte que l’intérieur transparent de chaque boite est protégé d’une feuille cartonnée, puis vous apercevez vos nouvelles chaussures. Vous retirez une protection blanche frappée du blason multicolore GLITCH et les voilà.
Après avoir retiré les deux protections, vous ouvrez la boite transparente et glissez votre article hors de la boite, que ce soit l’une des deux coques de votre choix ou la chaussette intérieure. Mon premier geste a été de sortir les trois articles et d’essayer de comprendre comment assembler les deux parties. À ce moment le look de la chaussure m’était complètement égal… Est-ce que ça fonctionne ? Eh bien OUI ! Après des années passées par adidas sur ce projet, ça fonctionne, et plutôt deux fois qu’une !
Comme vous pouvez le voir, il sait de quoi il parle. Vous pouvez suivre Jorma sur instagram ici.Alors que je sépare les deux parties je me concentre sur la chaussette interne, ou le châssis comme ils s’appellent. J’ai choisi la version noire et grise en coupe basse avec comme choix de rechange la rouge et bleue haute, et la blanche et grise basse. Elle est vraiment sympa, et vraiment différente, séduisante même, presque comme si c’était une chaussure en soit. Surtout qu’elle possède une semelle intérieure. La meilleure façon de la décrire est que c’est une chaussette incurvée et renforcée, clipsée à une sorte de plaque de semelle appelée SprintFrame.
On trouve le mot Techfit sur le lien de renfort du matériau et j’espère que c’est un bon signe pour l’ajustement de la chaussure. Le bout du pied où se trouvent les orteils a l’air très affiné, bien que le matériau soit élastique, et bien rembourré au niveau du talon (le seul élément similaire au talon des X) et possède un renfort externe. La plaque de semelle possède des bandes antidérapantes à l’avant du pied et six crans à clipser vers l’arrière. Un texte explique ‘Compression Sock Insert This Way’ (insérez la chaussette dans ce sens).
Je clipse le châssis, super facile, comme si vous l’aviez déjà porté. La sensation au pied est fantastique, comme si on avait promis à votre pied un tour de manège, tout en étant ultra confortable. Bizarrement, aucune pression au niveau des orteils. Le texte au niveau de la couture de la chaussette indique "4-way stretch" (s’étire dans les quatre sens) et clairement ça se sent. Ça, c’est un grand oui pour moi. Case confort cochée.
Maintenant la coque. Elle encercle le châssis de la chaussure avec une plaque de semelle comprise. Il y a trois couleurs au choix et en synthétique : blanc rayé de noir, noir rayé de blanc, et rouge rayé de noir, toutes réfléchissantes, et une coque mi-cuir noire avec des rayures orange qui tire vers le rouge et qui ressemble aux couleurs du "Warning" des Adipower, si quelqu’un s’en souvient encore. J’ai opté pour la coque mi-cuir surnommée " Reptile Skin – 004" (peau de reptile) en FG et SG, principalement parce que quand j’ai essayé les chaussures la friction supplémentaire du cuir leur apportait un super toucher de balle. Du coup j’ai dû prendre sur moi et ignorer mon côté bling-bling (qui voulait vraiment les blanches réfléchissantes), afin de trouver l’article qui correspondait au mieux à mon jeu, et c’était clairement le bon choix !
La partie qui serait généralement la semelle intermédiaire et le renfort de talon est remarquablement frêle, ce qui est quelque peu déroutant
La coque possède une plaque pour l’avant du pied, comme on s’y attend, pour plus de flexibilité et un meilleur démarrage, mais la partie qui serait généralement la semelle intermédiaire et le renfort de talon est remarquablement frêle, ce qui est quelque peu déroutant. Néanmoins souvenez-vous que je ne parle que d’une moitié de la chaussure finale. La structure du milieu du pied et du talon est intégrée au châssis, ce qui est carrément ouf, même pour un geek des chaussures comme moi. Mais la courbure du châssis faite pour suivre celle du pied est une autre case cochée dans ma liste.
La plaque de semelle est super sympa avec un effet irisé qui exposé à la lumière passe du doré au rouge. L’effet n’est pas aussi réfléchissant que celui des SG, surtout autour des orteils. La position des crampons à l’extérieur est bonne, similaire à celle des PureChaos, mais pas identique. Personnellement, je pense qu’elle est particulièrement bonne sur les SG, où les crampons métalliques sont fixés. Les éléments métalliques des crampons sont en fait plus courts que ceux des PureChaos, mais ça n’affecte pas leur longueur générale, car une plus grande partie du crampon a été intégrée à la plaque. Honnêtement, ça semble même leur donner un meilleur angle, comme ça, à l’œil nu
La partie cuir de la coque est confortable et fine, et est souple dès la sortie de sa boite. La façon dont elle est cousue à la partie synthétique parait être sans couture. Il y a de petits points ou de petites bosses sur le dessus pour vous aider à mieux contrôler la balle, ainsi que de fines rainures à l’intérieur du pied pour affiner le matériau et garantir que cette partie soit assez souple pour supporter les incessants allers-retours du pied. De plus elle affiche subtilement le logo GLITCH en plein milieu dans la longueur du pied.
J’ai aimé la PureChaos et la PureControl directement sorties de leur boite pour des raisons différentes, mais aucune des deux n’a le niveau de confort de la GLITCH.
Une fois que vous associez le châssis à la coque vous sentez le ‘click’ quand elles s’enclenchent et pouvez voir la chaussure telle qu’elle est. C’est excitant d’avoir une chaussure sans lacets ou bande de tissu apparent qui s’étire pour accommoder votre pied, car ce bijou est à l’intérieur. Quand vous enfilez la chaussure vous vous rendez compte qu’elle est serrée, mais vraiment beaucoup, sans toutefois être inconfortable. La chaussure est collée à votre pied, les deux parties ne font qu’une, et je commence immédiatement à tirer sur ses différentes parties pour m’assurer que tout tient bien en place. Je commence aussi à comprendre qu’en théorie j’ai deux couches sur mon pied, mais je ne le ressens vraiment pas. Lorsque vous commencez à marcher et fléchir votre pied il est normal de voir une chaussure, mais en fait on la ressent vraiment différemment. La chaussette châssis/SprintFrame est la clé et s’enroule autour de votre pied, faisant que la chaussure est ‘complète’. C’est à mon sens une sensation fantastique, mais pour cette chaussure plus encore que pour toutes les autres, cela dépendra vraiment des perceptions et des désirs personnels de chaque individu.
J’ai porté mes FG 90 minutes un soir ou le terrain était parfait et elles sont top. Une bonne traction et propulsion de la plaque de semelle, aucun mouvement entre les deux parties et la coque apporte une bon toucher de balle, plus particulièrement la partie cuir, pour un très bon contrôle. Je n’ai pas eu d’ampoules ou ressentit d’inconfort. Directement sorties de la boite, c’était comme si je les avais portées maintes fois. J’ai aimé la PureChaos et la PureControl pour des raisons différentes directement sorties de leur boite, mais aucune des deux n’a le niveau de confort de la GLITCH. Si vraiment je devais pinailler, le seul souci que je leur trouverais est que sur un pied la chaussure se froissait légèrement quand je pliais le pied, mais il n’y a vraiment rien d’autre et je suis sûr que plus la chaussure se fera, mieux elle sera. Vous voudrez forcément l’essayer et je vous comprends, car elle ouvre de nouvelles perspectives et je ne pense pas que vous serez déçu.
Il y a beaucoup d’histoires / de rumeurs sur comment se procurer une GLITCH et j’ai eu énormément de demandes de ce type. Ce qu’il vous faut c’est l’app GLITCH (qui n’est pas encore sortie) et un code venant de l’un des petits chanceux qui ont dès le départ réussi à obtenir une paire de GLITCH. Malheureusement nous n’avons pour le moment aucune idée du prix du pack ou de ses coques/châssis supplémentaires. Alors restez connectés et souvenez-vous qu’il ne s’agit pas de ce que vous savez, mais de qui vous connaissez.
Comme vous pouvez le voir, il sait de quoi il parle. Vous pouvez suivre Jorma sur Instagram ici.